Pendant deux années, Maître Guillaume ALLAIN a exercé au sein d’un office notarial, celui de Maître Dominique ALLAIN, notaire à POITIERS. Il a ainsi acquis une expertise dans les techniques liquidatives des régimes matrimoniaux et des successions.
Le divorce nécessite la liquidation et le partage du patrimoine des époux. Les conditions et modalités de cette liquidation vont varier selon le régime matrimonial choisi par les époux : régime de la communauté légale ou de la séparation de biens.
Une réforme est entrée en vigueur depuis l’année 2016, et permet au juge saisi du divorce des époux de trancher des difficultés relatives au partage de communauté. Précédemment, les époux étaient contraints d’attendre la fin de leur procédure de divorce avant d’introduire une deuxième procédure pour apurer un ou plusieurs différends au sujet du partage de communauté. Le législateur a donc offert du juge du divorce une compétence liquidative, ce qui est un avantage car cela permet de tout traiter en une seule procédure. Par contre, cela peut ralentir la durée de la procédure de divorce.
Le cabinet de Maître Guillaume ALLAIN, avocat expert en succession à POITIERS, pratique de manière importante le contentieux successoral. Maître Guillaume ALLAIN, avocat en succession à POITIERS, traite tout type de succession : entreprise, exploitation agricole, particuliers.
Maître Guillaume ALLAIN, avocat expert en succession, étudiera avec vous les rapports possibles à la succession de vos parents : les donations indirectes ou déguisées aux frères et soeurs, les évaluations insuffisantes de certains actifs de la succession, etc…
Actualités :
- La Cour de cassation ne permet plus le rapport à la succession en cas de mise à disposition d’un logement à l’un des héritiers pendant un certain nombre d’années (Cass. Civ. 1, 11 oct. 2017, n°16-21.419). D’ordinaire, cette situation permettait aux autres héritiers d’invoquer une donation indirecte au profit de cet enfant qui avait été avantagé. Il y a donation indirecte lorsque il est démontré un appauvrissement et une intention libérale chez le défunt. Or, la Cour de cassation a récemment affirmé que le fait de mettre à disposition à titre gratuit un logement à l’un de ses enfants devait s’analyser comme un prêt à usage, qui est un contrat de service gratuit. La haute Cour considère désormais que le fait de faire profiter d’un logement pendant 10 ou 20 ans ne génère aucun appauvrissement. Il n’y pas de transfert de patrimoine. Cette position est critiquable, mais celle de la Cour de cassation aujourd’hui.